L’action d’éducation structurée par les activités de jour souligne l’administration s’adresse aux mineurs qui ne peuvent pas bénéficier d’emblée des dispositifs de droit en commun en matière d’’éducation, de formation professionnelle ou d’emploi. La prise en charge doit se réaliser "sans délai, sans qu'un projet préalable soit nécessairement requis". Elle se décline en temps collectifs (à visée socialisante) et en temps d'accompagnement individuels.
La PJJ doit attribuer aux jeunes suivis un statut social, dès le début de la prise en charge. Il peut s'agir soit du statut d'élève, soit de celui de stagiaire de la formation professionnelle (rémunérée ou non, qualifiante ou non) relevant du code du travail.
Contenu des activités
Les activités de jour menées au sein des établissements et services de la PJJ s'exercent simultanément ou successivement dans les domaines du développement personnel et de l'acquisition de compétences sociales, scolaires et professionnelles. A ce titre, elles contribuent « à l’apprentissage des « savoir-être » et savoir-faire » ».
Chaque activité de jour doit être reliée au dispositif "accueil-accompagnement" ou au "module des acquisitions", rappelle le texte, qui insiste sur le « réapprentissage des rythmes et l'acceptation de règles" ; le mineur "doit savoir qu'il est attendu tous les jours de telle heure à telle heure".
Le dispositif "accueil-accompagnement" d'une durée moyenne de un à trois mois est constitué de trois phases : accueil, bilan et restitution.
Le "module des acquisitions" d'une durée moyenne de six mois vise à développer des compétences dans les domaines cognitif, créatif, technique, préprofessionnel et social.
L’adhésion du mineur à l’activité de jour « est un objectif et non un préalable", indique le DPJJ. Qui détaille l’ensemble des méthodes pédagogiques appropriées pour y parvenir.
http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/JUSF1220368C.pdf
Sophie Courault