La stratégie nationale de prévention de la délinquance étant en cours d'actualisation, "l'année 2018 sera pour l’emploi du FIPD une année de transition", prévient d'emblée la traditionnelle circulaire annuelle fixant les axes prioritaires pour la répartition des crédits de ce fonds.
Ces priorités peuvent être ainsi résumées :
- renforcer les actions de prévention de la radicalisation, notamment par une "densification des prises en charge pluridisciplinaires" et le développement d'un accompagnement de qualité proposé aux mineurs de retour de zone irako-syrienne ;
- sécuriser les sites sensibles, dont les lieux de culte sans distinction ;
- renforcer les actions menées à l'intention des jeunes exposés à la délinquance, "qui sont le cœur du public visé", l'accent étant mis notamment sur le renforcement des moyens alloués aux actions de prévention de la récidive, en particulier en matière d’insertion professionnelle ;
- poursuivre les actions visant à améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et l’aide aux victimes, l'objectif prioritaire étant de "développer des postes d’intervenants sociaux en police et en gendarmerie" ;
- améliorer la "tranquilité publique", par exemple par des d’actions de médiation ou de prévention spécialisée.
Quant aux territoires prioritaires des crédits du FIPD, il s'agit de ceux concernés par une zone de sécurité prioritaire et des quartiers bénéficiant d’un contrat de ville.
Source : circulaire du 3 mai 2018.
Sybilline Chassat-Philippe