Après les instructions relatives au déploiement global du dispositif, l’administration apporte un éclairage sur les modalités d’application des emplois d’avenir dans les établissements sociaux et médicaux-sociaux (ESMS) publics et privés à but non lucratifs.
Les établissements souhaitant embaucher des jeunes par ce biais doivent déposer leurs offres d’emplois auprès de Pôle Emploi qui leur fera remonter les candidatures les plus adaptées. La demande d’aide financière attachée au dispositif (75 % du Smic) devra être signée par l’employeur, le salarié et le service prescripteur (Mission locale ou Cap Emploi).
Types de postes
Les postes pouvant donner lieu à des emplois d’avenir doivent être en priorité ceux qui amènent à des « métiers à fort débouchés ». L’administration en cite quelques-uns en exemple et fournit, pour chacun, une fiche de poste-type :
- aide au service hospitalier,
- aide administratif/ve,
- aide au service logistique,
- aide ouvrier/ère polyvalent/e,
- aide animateur/trice,
- aide au service de recherche clinique,
- aide archiviste,
- aide au service d’accueil, d’admission et d’accompagnement du patient,
- aide agent/e de cuisine.
Formation et accompagnement
Composantes essentielles des emplois d’avenir, les actions de formation et d’accompagnement des jeunes doivent être mises en place selon certaines modalités :
- Un accompagnement personnalisé devra s’effectuer par le biais d’un tuteur présent dans chaque service ou d’un tutorat mutualisé externalisé au niveau territorial dans les établissements relevant de la fonction publique hospitalière. Un dispositif régional d’animation des missions locales sera également mis en œuvre.
- L’organisation et la prise en charge des formations (de remise à niveau ou qualifiante) seront assurées par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Elles s’effectueront en dehors du plan de formation de l’établissement et devront avoir lieu pendant le temps de travail.
Suivi du dispositif
Un premier bilan du dispositif sera réalisé au milieu de cette année, sur la base d’indicateurs renseignés par les missions locales (nombre de bénéficiaires d’emplois d’avenir, profil des jeunes, niveau de formation…), les OPCA (données relatives aux formations et aux tutorats) et les établissements (coût des allocations de retour à l’emploi, taux de réussite par emplois et type de réussite).
Source : circulaire du 3 avril 2013
Elise Brissaud