Cette année encore, les services déconcentrés sont invités à tenir compte du contexte sanitaire lors de l'examen des comptes administratifs des structures du secteur associatif habilité (SAH) concourant à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), et à faire preuve de "la plus grande souplesse" en matière de gestion des remplacements. Pour 2021, les crédits disponibles s'élèvent à 252,6 millions d’euros (dont 235,4 en crédits de paiement, contre 225,1 millions l’an passé). De quoi permettre une revalorisation de 1 % de la masse salariale, le maintien d’un niveau global d'activité, la poursuite du programme de création de centres éducatifs fermés (CEF) et de services d'investigation éducative. Ainsi que le soutien aux structures d'accompagnement médico-éducatives pour des adolescents présentant des troubles graves du comportement, assure la direction DPJJ. 20 millions d’euros sont aussi destinés au développement des services de réparation pénale et à la mise en œuvre, fin 2021, de la mesure de médiation pénale.
Ces orientations s’inscrivent dans le cadre du Code pénal pour mineurs, en vigueur le 30 septembre, dont les principales dispositions sont détaillées par circulaire du 25 juin 2021.
Circulaire NOR n° JUSF2116571C du 28 mai 2021