Dans un courrier à l'ex-DGAS, l'association de directeurs Andicat monte à nouveau au créneau pour signaler les difficultés financières des établissements et services d'aide par le travail (Esat). Un certain nombre de ces structures, « malgré leurs efforts d'économies et de mutualisation », enregistrerait des déficits compris entre 40 000 et 100 000 euros, en 2009. « Si aucun mesure publique n'est prise, ces montants se reporteront en 2010, ainsi que sur les années suivantes », s'alarme son président, Gérard Zribi. Celui-ci attire également l'attention des pouvoirs publics sur les freins au développement de l'activité économique des Esat, et notamment sur des pratiques de concurrence déloyale.
Noémie Gilliotte